Nom : Gazut
Prénom : André
Profession : réalisateur

 

En 1974, André Gazut, cinéaste, cameraman du Chagrin et la Pitié, tourne De Bollardière et la torture, après avoir lu son livre s'intitulant Bataille d'Alger, bataille de l'homme, dont il fait un portrait serré du général le plus décoré de la France libre, de l'homme qui a dit deux fois " non " à deux moments essentiels: "non " aux nazis en 1940 et " non " au " mal absolu " en 1957 lors de la bataille d'Alger. En 2001, ce film, dont l'un des mérites majeurs est de donner la parole à plusieurs grands témoins ou acteurs de la guerre d'Algérie n'est toujours pas visible par le grand public en France.
André Gazut a su tracé le parcours d'un grand Homme qui a combattu a sa manière pendant la guerre d'Algérie.Le film met ainsi, avec du recul, tous les protagonistes ayant eu des responsabilités pendant cette "sale guerre" au pied du mur et les confronte à la dure réalité de ce qui a pu se passer, outre le général de Bollardière, il rassemble des témoins assez variés et quelquefois opposés, comme Pierre Messmer, ex-ministre des armées (gaulliste), Max Lejeune, ex-ministre des armées (socialiste), Robert Lacoste, ex-gouverneur général de l'Algérie (socialiste), Jacques Massu, général en poste de commandement au momentde la bataille d'Alger, Paul Teitgen, ex-secrétaire général de la préfecture d'Alger.
Diffusé en 1974, par la télévision suisse, le film a été reprit dans plusieurs pays, mais jamais en France...

 

envoyé spécial:
Nicolas

 

Gazut, extraits d'interviews